Conclusion
En conclusion, nous pouvons affirmer qu’il est actuellement possible de congeler des cellules, même humaines, et de les conserver durant une période pouvant parfois être très longue. Toutefois, grâce à nos expériences, nous avons pu démontrer que les techniques de congélation et de décongélation des cellules, animales ou végétales, sont très délicates, compliquées et doivent encore être améliorées, puisqu’elles ne garantissent pas une survie cellulaire à 100%.
Nous avons attesté qu’à travers la congélation, les fonctions cellulaires ralentissent au strict minimum en empêchant donc le vieillissement des cellules. Ce fait a attiré l'attention des chercheurs qui attendent beaucoup de progrès auprès de la science pour réussir finalement à congeler un être humain et à le réveiller sans séquelles. Ce phénomène, qui porte le nom de cryogénisation, permettrait à l’Homme non seulement de survivre à de très basses températures, mais aussi de vivre éternellement.
De plus, si nous réussissions à congeler des organes sans endommager les structures cellulaires, nous pourrions par exemple, dans le domaine médical, obtenir de meilleurs résultats en ce qui concerne la conservation d’ovocytes et d’organes destinés à la transplantation ; appliquer dans la neuro et la cardiochirurgie des techniques sophistiquées qui se basent sur le ralentissement du métabolisme.
Enfin, pour ceux qui, comme nous, sont restés fascinés par ce thème, nous pouvons ajouter que, dans ces derniers jours, un article a été publié sur le « Journal of Neuroscience », présentant une étude conduite sur un être vivant : une souris qui démontre de quelle manière l’abaissement de la température corporelle à 20°C, a été possible à travers la manipulation chimique d’une petite région située dans la zone la plus profonde du cerveau. Cela n'avait jamais été fait auparavant. Cette technique pourrait apporter d’importants progrès dans le domaine des maladies neurovégétatives.